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3 décembre. Que se passe-t-il là ? Eh bien, mon expérience de lycéenne en Angleterre me sert toujours dans la mesure où je sais nouer une cravate. Lors du salon d'Aubenas au week-end, Alice, une collègue auteur a voulu apprendre comment faire pour porter une cravate festive et donc je le lui a montré. Très drôle. A défaut de vendre des livres, un salon du livre peut s'avérer utile.... !
C'est vrai que ce salon d'Aubenas peine à attirer le public. Que faut-il donc faire ? J'ai mon idée là-dessus... Jusqu'ici on ne m'a pas écouté - ni les autres qui avaient les mêmes opinions que moi - mais cela risque de changer, d'après ce que je perçois. Espérons-le. Côté positif, nous nous sommes bien amusés pendant les repas de midi à blaguer entre nous. De bonnes parties de rire. Cela fait du bien. Cela fait du bien de se voir aussi, car nous nous sommes faites tout de même des amis au Cercle des auteurs.
18 novembre. Salon du livre à St Martin-de-Valgalgues hier. A une heure de route, j'appelle ça la porte à côté et donc j'aime profiter de salons tout près comme ça (!). Mais c'est vraiment dommage pour ce salon, car les organisateurs font un maximum d'efforts : bonne organisation, bonne pub, repas offert aux auteurs (et délicieux et bien cuisiné en plus !), la municipalité s'investit aux côtés de la bibliothèque, le maire vient faire un tour et achète même plusieurs livres. Mais rien à faire, le public n'est tout bonnement pas là. Même chose les autres fois où j'ai participé. Le maire disait qu'il encourageait la culture et la municipalité faisait des coupes dans d'autres budgets afin de la maintenir. Et pourtant... les habitants ne semblent pas intéressés, on dirait. Dommage. On est si proche de Noël, ils auraient pu trouver des cadeaux !
Il ne me reste plus que le salon à Aubenas, et j'avoue que j'attends pas grand chose de cela. Trop d'auteurs. Mais je ne suis pas allée l'an passé, alors on verra bien. Et cette année, je fais l'éloge d'une impétrante dans la Confrérie.
Jean Tirelli avait laissé un message concernant la soirée à Vogüé l'an prochain en mars. Chouette. On va s'y préparer. J'ai d'ailleurs fait la connaissance d'un auteur à Brouzet-les-Alès qui aimerait organiser des soirées de lecture - même une soirée avec moi toute seule. J'ai aussi donné un flyer du groupe du Cercle à Sylvette de Cassagnoles.
10 novembre. Hier je suis allée à Le Teil, invitée par Sandrine Rieu, membre du Cercle des auteurs ardéchois, pour aider à animer sa fête de la châtaigne qu'elle organisait à son salon de coiffure. Elle a une châtaigneraie, donc ces châtaignes étaient les siennes. Elle avait mis le café à côté au courant et il lui avait dit de mettre la rôtisserie tout près, ce qu'elle a fait. Puis il a refusé de lui donner un rallonge, alors on a déplacé la machine. Puis il a mis sa musique très fort, et ça nous donnais du mal, moi qui lisait et les accordionnistes qui jouaient - mais là, il a quand même fait une erreur, car le maire est arrivé (il est membre de la Confrérie de la Plume ardéchoise, donc on est amis tous) et il n'a pas apprécié l'attitude de l'autre ! Va-t-il lui faire un commentaire, je me demande. Nous avons tous trouvé l'attitude du cafetier désolante et stupide.
Je n'ai pas vendu de livres, mais tant pis, j'ai raconté mes trucs, le psaltérion a intéressé ceux qui sont venus, les accordionnistes étaient très bons, les châtaignes bonnes, l'ambiance extra, pas de pluie, température douce... que peut-on demander de plus ?
Oui, oui, je sais, qu'on achète mes livres. Mais bon, on m'a entendu, et qui sait, si on a aimé ce que j'ai fait (et je sais que l'on l'a aimé), ça pourrait toujours porter des fruits par la suite....
6 novembre. Hier donc, je suis allée à Privas pour enregistrer une interview pour la radio RCF menée par Henri Klinz, un collègue auteur du Cercle des auteurs ardéchois. Co-voiturage à partir d'Aubenas par lui. Un autre collègue auteur, Edouard Pailhès, était là aussi. Et surprise, Gilbert Freuchet qui organise les salons à Privas, ami et membre du Cercle s'y trouvait aussi, pour assister à l'enregistrement. Tout était donc très amical entre amis. Cela fait du bien, ça change les idées. Henri fait bien son travail, mais bon, nous bafouillons parfois en répondant. Je me suis mélangé les pédales avec l'adresse de mon site ! On peut écouter RCF sur 94 et 103,2 pour Aubenas et Privas, on trouve les autres fréquences sur leur site. Mon émission à moi sera diffusée le 13 novembre à 13h45 puis à 19h et des poussières, puis répétée le dimanche suivante. On peut aussi écouter le podcast sur internet le lendemain - ce que je vais certainement faire, car j'ai du mal à capter les radios. J'ai donc profité pour dire que je serai au salon du livre d'Aubenas en fin du mois.
4 novembre. Hier j'étais à Salavas, invitée à leur journée annuelle de créations des femmes. J'étais la seule avec des livres, une situation parfaite, pas de concurrence. Les ventes étaient donc très bien. J'y ai rencontré 3 Anglais qui vivent là ou qui ont une maison de vacances. J'ai pu donc pratiquer mon anglais ! Ah, si j'avais pu avoir les deux tomes de la trilogie, j'en aurais vendu, car il y avait des gens qui avaient lu le premier tome mais pas les autres, et une personne qui n'a jamais réussi à avoir le 3ème tome. L'année prochaine, je vais normalement être dans une position de pouvoir les sortir. Le livre sur Jalès continue à se vendre bien. Je vais devoir en faire imprimer d'autres l'an prochain aussi. Je pense qu'il m'en reste assez pour le reste de l'année. De belles boucles d'oreilles parmi les créations. Aïe, aïe... j'ai résisté. Mais vraiment, on fait de jolies choses.
Demain je vais à Privas, enregistrer une interview à la radio pour mon livre "Le cousin français". C'est bien, juste avant Aubenas. J'espère que l'interview sera entendue et porteras donc ses fruits !!
25 octobre. Eh bien, le truc avec Amazon ne marche pas. C'était à s'y attendre tout de même. Ce qui marche pour tout le monde, ne marche pas avec moi. Dommage, car je n'ai pas les finances pour les faire avec Mondial Livres. Pourtant, j'avais suivi les instructions à la lettre. J'avais même fait la couverture. M'a-t-on donné les mauvaises tailles alors ? Ho hum.....
Par la même occasion, donc, puisque j'en suis aux rééditions de certains livres, je me suis attaqué à la Faille du Serre. Je me suis rappelé ce qu'en avait dit Jean Tirelli, qu'il pensait que cela aurait été mieux d'alterner les récits en chapitres, plutôt que de mettre tout une section concernant Marc dans une section, puis une autre section concernant Gironi dans un autre, avant de les combiné dans une 3ème section. Donc je viens de tout réaménager dans ce sens. On passe donc de l'un à l'autre chapitre par chapitre. Je le lirai à tête reposée pour voir si cela me convient ou non. Peut-être demander à quelqu'un d'autre de comparer les deux versions.
Maintenant il faut vraiment que m'attèle à mon roman 2ème guerre mondiale !!
23 octobre. J'avais dans la tête de resortir les deux tomes qui manquent aux "Petits meurtres" pour les avoir avec moi au salon d'Aubenas, débus décembre. Je pourrais alors vendre la trilogie à un prix spécial, car il me reste pas mal du numéro 1. Tout est prêt. J'ai décidé de passer par Marilyne Helck et Amazon, car on peut avoir de touts petits tirages pour un prix vraiment petit, ce qui me va en ce moment. Aïe, aïe, il faut que je monte toute la couverture pour lui envoyer la maquette, donc 1ère de couv, tranche et 4ème de couv. Pas évident du tout, car il faut respecter un tas d'éléments. Cela m'a découragé hier. Je vais de nouveau me pencher dessus. Elle n'a pas le temps de faire cela, car c'est compliqué, dit-elle, le reste, ça peut aller. Eh bien, étant donné que je suis assez nulle en ce qui concerne ce genre de chose sur internet, c'est hyper-compliqué pour moi - d'où le découragement. Mais avant de me tourner vers mes imprimeurs habituels, qui coûtent bien plus cher, il faut que j'essaie.
J'étais au petit salon au salon gourmand à Joyeuse, dimanche. Ce n'était pas aussi bien que les deuxs précédentes années. Il faisait un temps magnifique dehors. Personnellement, je pense qu'on aurait dû être parmi les activités sur le parvis du château. Mais bon, les salons passent et ne se ressemblent pas.
6 octobre. Hier je suis allée à Cassagnoles dans le Gard pour participer dans la première édition d'un salon du livre et des créateurs. Un petit village pas loin d'Alès, une heure et cinq minutes de trajet, donc la porte à côté ! Nous devions fabriquer une description de nous-mêmes dans une cagette pour que les visiteurs apprennent un peu sur nous en arrivant. Une bonne idée. Il y en avait d'intéressantes. Voici la mienne. Tout le monde n'en a pas fait, malheureusement I Pas mal comme salon. j'y ai rencontré une magicienne, elle était à côté de moi, d'ailleurs. Les organisateurs ont eu la bonne idée d'intercaler les créateurs et les auteurs. Elle avait quelques tours si intéressants que j'en ai acheté. Je vais les mettre sur ma table à mes salons, ils sont très drôles. Comme d'habitude j'ai distribué des flyers pour les visites de groupe à Jalès. J'espère qu'ils porteront leurs fruits et qu'on commandera des visites. Il faisait très beau. Aujourd'hui il pleut et il fait froid !
J'ai eu le plaisir de voir un autre membre du Cercle, Pierre Arnaud, que je n'avais pas vu depuis quelque temps, et il m'a demandé de taper son prochain livre, une collection de blagues.
Je suis en train de relire mes tomes de la trilogie des petits meurtres dans les deux langues afin d'en sortir quelques exemplaires pour rendre la trilogie disponible dans les deux langues (en ce moment, je n'ai que le 1er en français et les tomes 2 et 3 en anglais !). Je vais voir cela en détail avec des membres du Cercle qui sont au fait du procédé Amazon (!) lors d'un prochain salon. C'est intéressant de les relire, et je me dis que les intrigues étaient - sont - quand même très bonnes et que les indices sont bien placés. Parfois je m'étonne moi-même de ce que je fais !
23 septembre. Quelle bonne idée j'ai eu, samedi, d'apporter mon roman sur Jalès à Jalès lors des journées du patrimoine. J'avais trois visites à faire, donc j'allais y passer toute la journée, ce n'était pas la peine de revenir à la maison à midi. Suite à l'essai pendant l'été, qui n'a pas eu de succès, j'ai décidé de tenter le coup à cette occasion. J'ai eu bien raison. J'en ai vendu pas mal - de quoi faire verdir mes collègues le lendemain à Lagorce ! L'an prochain, je passerai les deux jours à Jalès. Quelqu'un a fait la remarque que je devrais peut-être écrire un autre livre sur Jalès. Oui, mais il faut avoir une bonne idée - et ça, ce n'est pas nécessairement évident. Quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire quand même, c'est encore plus difficile. Déjà que je n'avais pas voulu faire du "Dan Brown" avec celui que j'ai écrit, et donc il a fallu chercher pendant pas mal de temps une idée intéressante. Mais bon, je vais laisser la chose trottiner dans ma tête, on ne sait jamais.
Malheureusement le salon à Lagorce n'était pas du tout à la hauteur des espérances, nous étions nombreux à nous le dire. C'est vraiment dommage, car le lieu n'est pas mal avec un intérieur et un extérieur dans un site historique - sans parler des organisateurs gentils qui mettent tout leur coeur à l'ouvrage.
4 septembre. Oh là là, me revoilà en train de me concentrer sur une des histoires SF terminées, celle qui parle de la roue. Je l'étoffe, je corrige certaines fautes. Mais j'aime bien cette histoire, j'avoue. Elle me parle. Et puisque je n'avance pas avec celle parlant de la 2ème guerre mondiale, eh bien, je me console avec l'autre.
29 août. Dimanche j'étais à Vals-les-Bains. Il y avait une brocante à côté et le public allait plutôt à cela, même s'il devait passer par nous. Pas mal de personnes se sont arrêtés pour parler, mais c'est tout. J'ai rencontré quelqu'un qui écrit des poèmes, je lui ai parlé de Wendy Atkinson qui fait des lectures de ses propres poèmes assez souvent. Peut-être pourrait-elle l'aider à les publier. Elle avait aussi écrit un livre témoignant d'une période difficile de sa vie. Je lui ai passé les noms d'imprimeurs que j'utilise. Il a fait beau, tant mieux, car le matin même il y a eu de la pluie ! Il y avait aussi un vent qui nous rafraîchissait. L'intermittante était bien jolie à regarder, j'étais tout près pour une fois. Je viens d'ajouter un petit salon à Villeneuve de Berg en octobre à mon agenda. C'est gentil de la part de Pascal de penser à moi.
Pour l'instant je revois un de mes romans SF finis et non publiés pour l'étoffer un peu au niveau des sentiments. J'ai du mal à rédigé le roman historique. Dû probablement au manque d'une vraie intrigue. J'ai quelques idées, mais pour les insérer, ce n'est pas facile. Il faut rester près de l'Histoire avec un grand H, quand même, je ne peux pas écrire n'importe quoi. Mais bon, je vais continuer. Entre-temps, je prends le temps de m'amuser avec mon SF.
19 août. Hier soir c'était la dernière soirée de nos estivales à Joyeuse. Je pense que le test va se révéler négatif. Une collègue gardoise, Martine, qui n'est pas membre du Cercle, a dit qu'il ne fallait pas nous mettre parmi l'exposition, mais dans une salle à part. Les gens sont intéressés par les caricatures et c'est tout. Mon opinion est qu'on aurait été bien mieux dehors, mais à cette heure-là, le soleil tape un max avant de se coucher. Sinon, il y a la petite salle où nous faisons nos salons en octobre - qui marchent, mais c'est dans le cadre du Salon gourmand. Il ne faut pas nous mettre avec une exposition. Cela, j'avais déjà remarqué lors d'expos de peinture ou de photos en même temps que nous. On a besoin d'un autre cadre. Nous n'étions que 4 finalement, hier, donc pas de concurrence au niveau de nos ouvrages, mais nous sommes rentrés bredouilles. C'est démoralisant quand même, surtout lorsqu'un visiteur vient nous voir et nous parle pendant un bon moment, se montre intéressé, puis s'en va les mains vides. M'enfin...
13 août. Hier j'étais à Lamelouze, un tout petit village accessible par des routes telles que je connais autour de moi. Il s'agissait d'un marché d'artisanat, d'écrivains et vide grenier. Le terrain était sur trois niveaux d'accols ombragés par des châtaigniers. J'ai traversé deux villages avant La Grand Combe qui n'étaient pas du tout alléchants, ils devaient dater de la période industrielle. La Grand Combe était une surprise ; il y a une mine témoin à visiter, et, m'a-t-on dit, un musée d'outils anciens. A noter. Son église est absolument énorme. Puis la route était pittoresque et typique des Cévennes. On était 5 auteurs, dont trois du Cercle ! Et que des femmes. Par contre, on nous a placés ensemble sur le troisième niveau au lieu de nous éparpiller parmi les autres stands et nos ventes ont souffert, car les gens ne montaient pas nécessairement pour nous voir - surtout s'ils ne s'intéressaient pas à la lecture. Si on avait été parmi les autres, tout le monde nous aurait vus et ceux qui ne lisaient pas auraient pu peut-être trouver quelque chose à acheter pour offrir. Nous en avons parlé aux organisateurs. J'ai vendu 3 livres. Un sur les bombes en bois en anglais à un Anglais qui a une maison dans les environs ; c'est grâce à Françoise qui m'avait interpellée pour traduire ce qu'elle disait sur un de ses livres. Du coup, j'en ai profité pour attirer l'attention du monsieur sur mes livres en anglais. Et hop, une vente. J'ai vendu mes deux SF à une dame qui s'intéressait à tout ce qui tournait autour des OVNI et des civilisations ailleurs. Elle avait entendu parlé du triangle de la Burle et des momies de Nazka. Du coup, je lui ai donné les noms de Marilyne Helck et de PAC, ainsi que le Cercle pour qu'elle aille voir. Donc la journée n'était pas complètement perdue. Il a fait extrêment chaud, on n'en pouvait plus ! Sur la route de retour, j'ai suivi Françoise qui était venue par la même route que moi, et on s'est perdues à La Grand Combe. Elle a pris la mauvaise direction, on s'est arrêtées pour nous consulter, j'ai fait demi-tour et je l'ai attendue, pensant qu'elle allait faire pareil, mais je ne l'ai pas revue. Du coup, j'ai trouvé la bonne route (il fallait simplement aller à droite et non à gauche à un rond-point) et donc j'ai continué toute seule.
5 août. Cette année n'est vraiment pas bonne, niveau salons - et même marchés, d'après ce que j'ai entendu. Sauf peut-être les tout petits dans des villages loin de tout. Jean Tirelli fait des affaires dans les villages autour de lui. Mais comme il dit, il est connu là-haut, il s'est fait un public. Et puis, il a plein de punch - ce que je n'ai pas. En tout cas, hier soir, il n'y avait personne, presque. C'est décourageant. Nous avons beau nous amuser entre nous, car nous nous entendons bien, on raconte des blagues, on rigole, quand même, on aimerait vendre nos livres !!! Mais qu'est-ce qu'il a fait chaud, même dans le château, même s'il y a une dame qui a insisté qu'il ne faisait pas frais dans le château. D'accord on avait une sensation de fraîcheur relative lorsqu'on sortait du four dehors, mais cela se dissipait après un moment, et on finissait par avoir chaud. Je n'étais pas la seule à penser cela. Après avoir "discuté" avec moi (c'est elle qui imposait en fait son point de vue et ce n'était pas la peine que je parle) elle est allée voir Marilyne et elle est restée l o n g t e m p s et elle a fait pareil avec elle. Elle refutait ce que Marilyne disait dans ses écrits, allant jusqu'à dire qu'elle n'avait pas vu ce qu'elle avait vu - d'après ce que j'entendais. On a fini par n'entendre que la voix de la dame. D'accord, on peut être sceptique sur la réalité de certaines choses, et cela s'applique à n'importe quoi, on ne peut pas nié le vécu de quelqu'un, on n'est pas cette personne et on n'a pas vécu ce qu'a vécu cette personne. Soupir...
3 août. Il a fait très chaud ce matin. J'étais devant la librairie La Belle Hoursette aux Vans. J'ai toujours de grands espoirs lorsque je fais une signature aux Vans, bien sûr, mais très souvent je m'en vais déçue. C'était le cas pour ce matin. Il y a eu un couple que je connais, qui a dit beaucoup de bien du livre sur Jalès. Egalement un homme qui a aimé "l'onérisme" dans l'histoire. Hm, y a-t-il de l'onérisme ? Je n'ai pas fait exprès, j'ai simplement écrit une histoire. Mais pour moi le principal c'est qu'il l'a aimé et il a encouragé d'autres autour de la table à le lire.
Je me sens un peu coincée pour mon histoire de la 2ème guerre mondiale. Il faudrait vraiment que je me replonge dedans sérieusement. C'est vrai que toute cette chaleur nous enlève de l'énergie pour un tas de choses.
29 juillet. Eh bien, complètement épuisée après hier. Il fait tellement chaud, 27° dans ma véranda à 8 heures déjà ! Hier j'étais au Pompidou, un petit village dans la Vallée Française en Lozère qui fait un salon tous les ans. Eh bien, j'ai vu mieux. Normalement il y a pas mal de monde, mais là, c'était plutôt le vide - sauf du côté des auteurs, bien sûr, toujours en trop grand nombre. On se le dit entre nous, les organisateurs ne comprennent pas qu'il ne faut pas avoir autant de monde, on le le dit souvent, mais rien à faire. Pour eux, avoir beaucoup d'auteurs, c'est un salon réussi. mais non, bien sûr ! Un salon réussi c'est quand les auteurs vendent des livres ! Après tout, ils sont là pour cela. Mais comment ça se fait que les organisateurs ne comprennent pas ça ? Surtout ceux qui dépensent un montant fou ! Nous avons mangé, cette fois le repas était payant. Tant pis, je l'ai pris. C'est un bon moment de rigolade si on se met avec les bonnes personnes. Je me suis donc amusée avec mes compagnons de table. Quant au repas, le plat principal était bon, mais on nous avait donné un peu trop de trucs avant qui ont quelque peu gâché l'appétit. Finalement, j'ai pensé, bof. On était accompagné d'un petit trio qui jouait très bien. Des nouvelles toilettes sur les lieux qui nous plongent dans le noir après un certain temps - court ! Faut faire des gestes avec les bras pour rallumer. Assez drôle quand même. Un temps limite pour le pipi. Il y en avait un qui avait légèrement loupé la lunette dans le noir, juste avant moi. Et qui ne l'avait pas nettoyé - malgré l'affiche sur la porte nous renseignant en moult détails "comment nettoyer le WC". Eh bé !
26 juillet. Je ne pouvais pas résister la tentation de buller cette photo que je viens de recevoir, qui renvoie au salon aux Vans en mars, car il s'agit de deux membres de la chorale dont je suis membre !
25 juillet. Eh bien je suis bien contente, ma nouvelle a été publiée aujourd'hui dans La Tribune. Petit clin d'oeil à la Faraça, je me demande si des membres de l'association lisent la Tribune, surtout ceux appartenant au groupe du théâtre, et s'ils vont s'en rendre compte ! Le contenu du mot qui figure dans la nouvelle est un extrait de la pièce qu'on répète, et j'ai construit la nouvelle autour de cela. Mais les choses ne se passent pas comme ça dans la pièce, quand même!
J'ai reçu ce matin un mail de Michel Rigaud qui me félicitait sur cette nouvelle. "Voilà un texte bien écrit, d'une plume qui ne manque pas d'imagination, dans façon d'intrigue bien construite," dit-il. "Un texte dans lequel l'humour est présent. On lit cette courte prose avec intérêt, et son dénouement crée la surprise. On se régale ! Oui, vraiment, Frances, mes compliments." Cela me fait beaucoup de plaisir venant de lui, auteur de pas mal de livres sur l'histoire de la 2ème guerre mondiale en Ardèche, et doyen du Cercle des auteurs ardéchois. Je l'ai remercié, bien sûr. Michel est le premier auteur local que j'ai lu, j'ai acheté un livre lorsque je suis venue en vacances en début des années 1990, qui parlait du massacre en 1944 à Thines, un village dans les environs. Je ne savais pas que quelques années plus tard j'allais commenter ses livres pour La Tribune en tant que correspondante locale, ni, surtout, que j'allais le rejoindre dans le Cercle, moi-même, comme auteur. Et maintenant c'est un bon ami que j'aime beaucoup.
22 juillet. Première des soirée nocturnes à Joyeuse hier. Il avait plu pendant la journée mais ça semblait s'éclaircir dans l'après-midi. Mais pour éviter tout danger, nous nous sommes installés dans le château, dans diverses pièces.On était neuf. Heureusement ! Qu'est-ce qu'il a plu vers 19h ! Une vraie douche - qui a douché le reste de la soirée. Dommage, car tout avait bien commencé. Beaucoup de monde intéressé et qui achetait. Cela promettait.
J'ai rencontré une famille binationale : une Ecossaise et son mari français qui parlait anglais avec un accent écossais. Impossible de deviner qu'il était français. De temps en temps il y avait un "je ne sais quoi", mais à part ça. Super ! Leur fils n'était pas encore bilingue, mais je sais d'expérience que ça ne marche pas toujours, n'est-ce pas, il faut y travailler. Lui aussi s'est demandé d'où je venais car il y avait un "je ne sais quoi" dans ma façon de parler le français. Puis il se sont rendus compte, bien sûr. En plus mon nom de famille est écossais (!) En tout cas, ils étaient intéressés et ont pris ma carte - malheureusement ils n'avaient pas de monnaie. Même chose pour une dame qui venait de la Martinique. Je vais me renseigner pour savoir si les livres peuvent être envoyés en Martinique avec le prix utilisés pour les livres édités en France, comme on peut en Europe et même au Royaume Uni. Je lui ai dit de me contacter à travers mon site.
Reste à savoir comment auraient été les choses si la pluie n'était pas venue. Ceux qui vont dimanche prochaine vont le savoir. Moi, je suis au Pompidou, mais je serai de retour à Joyeuse le 4 août.
Magnifique arc-en-ciel après la pluie.
10 juin. Bonne séance de signatures hier soir, tant mieux ! Le marché nocturne n'est pas le meilleur moment de faire cela. Beaucoup de touristes qui passent, passent, passent. Mais hier soir, j'ai vu aussi pas mal de gens que je connaissais, et puis plusieurs touristes se sont arrêtés aussi. Les ventes ont été satisfaisants. Evidemment, même si j'étais là principalement pour le nouveau bouquin, "Jalès" a eu du succès. Les deux livres ont rivalisé en quantité de ventes. Le recueil de nouvelles a également attiré l'attention de certaines personnes, et une personne va l'expédier à sa fille aux USA pour utilisation dans les cours de français qu'elle donne. Eh bé ! Il y avait un bon petit groupe de rock qui animait la place pas loin, ça donnait envie de danser. Bonne musique.
6 juin. Eh bé, quel cirque à la Poste pour poster le colis en Angleterre. Oui, Helen Rogers avait commandé deux livres, dont le nouveau. Le prix spécial pour livres produits en France marche aussi pour le Royaume Uni, tant mieux. Mais bon sang, le Brexit nous embête un max pour ce genre d'envoi. Il fallait le faire avec un appli Smartphone, donc la fille au guichet m'a donné le sien, évidemment, et un autre client a fini par tout faire. Pas moyen pour moi. Cela a pris un temps et ensuite ça n'a pas marché ! Tu parles ! Donc la fille a tout refait sur son grand ordi de la Poste et ça a pris encore du temps, la queue derrière s'allongeait. Tu parles, 5 minutes avec le papier, je pense que j'ai monopolisé le monde pour une demi-heure. Faut le faire ! Et c'est censé être le progrès ? Faites-moi rire. A quand le papier de nouveau ?!!! Mais enfin, c'est parti.
Oh, le correspondant n'avait pas annoncé ma signature ! Je pense que je vais devoir envoyer l'annonce directement au journal pour août. Quand même ! Ce n'est pas bien. Il avait bien annoncé la signature du samedi. Pourquoi pas la mienne, je me demande.
27 juin. Pub pour mon livre dans la Tribune d'aujourd'hui, comme convenu. C'est bien. J'espère que le correspondant annoncera ma séance de signature dans les "à noter" des Vans la semaine prochaine. Il n'a pas répondu à mon mail.
17 juin. Les Estivales de Joyeuse ont lieu. Je me demandais si elles allaient être organisées, comme on l'avait prévu l'an passé. Un coup de fil de PAC m'invitant à y participer. C'est donc chose faite. Elles ont lieu tous les dimanches de 18h à 23h. Je suis inscrite pour les 21 juillet, et les 4 et 18 août.
15 juin. J'ai loupé l'occasion d'avoir une signature pour le 6, elle est déjà prise. J'ai donc réservé une place le mardi 9 juillet au marché nocturne, puis le samedi 3 juin au marché hebdomadaire. Si jamais j'ai les livres le 2 juillet, je pourrais tenter aussi une signature ce jour-là. Je le lui ai dit, donc si elle n'a personne, je tenterai le coup.
14 juin. Voilà, tout est fait. J'aurai le livre la première semaine de juillet, juste avant la 2ème tour des élections législatives. Je vais voir pour une signature à la Belle Hoursette le samedi 6. C'est la quatrième couverture qui paraîtra.
6 juin. La couverture est revenue de l'imprimeur. 3 versions. Mais je ne l'aime pas. Le titre n'est pas visible, et normalement cela doit taper dans l'oeil. Mon nom n'est pas visible non plus. Je les ai contactés pour le dire et j'ai proposé l'image avec le titre en jaune déjà montrée. Puis j'ai réfléchi et j'ai proposé un autre avec le titre toujours en noir, mais sur fond coloré avec le drapeau français. Et là le titre en noir ressort comme il faut. Ainsi que mon nom. Après tout, l'histoire traite de la France, n'est-ce pas ? Pour l'instant je n'ai pas de retour. Il va falloir que je téléphone.
31 mai. Eh bien, j'ai tout envoyé à l'imprimeur. J'ai pris la deuxième image. Je l'ai même transformée un peu pour ressembler plus à une bande dessinée - cela met plus en valeur la forme des pierres - et j'ai envoyé les deux versions. Elle verra bien laquelle est la meilleure. Donc voilà.
Maintenant il va falloir vraiment me concentrer sur l'histoire qui se déroule pendant la 2ème guerre mondiale.
26 mai toujours. Hier j'étais à Bagard pour un salon du livre. Beau temps, après un temps vraiment moche vendredi où il a plu des cordes à Banne et même lâché un as de grêle sur Brahic, grêle qui n'était toujours pas fondu le lendemain matin lorsque je suis partie pour le salon. Les organisateurs de ce salon avaient organisé un jeu de questions de culture générale pour enfants et adultes. Les visitors devaient passer par tous les auteurs. Il fallait présenter nos livres avant de poser les questions. Malheureusement, les visiteurs n'étaient nullement intéressés par nos livres, mais vraiment pas du tout. Surtout les enfants qui n'avaient qu'une envie : remplir leur fiche et la faire valider pour gagner des bons d'achat quelque part. Quand la dame m'avait demander de préparer des questions, je lui ai dit qu'il aurait été mieux de faire des questions concernant les livres. "Oh on a fait ça l'an dernier," me dit-elle. Peut-être bien, mais il y a un tas de choses qu'on peut faire qui inciteraient les gens à s'intéresser plutôt aux livres des auteurs !!! C'est quand même un salon du livre. Je vais faire un petit mail. Je peux dire que nous n'avons pas apprécié l'attitude des visiteurs. Donc nous n'avons vraiment pas beaucoup travaillé. Pas du tout en ce qui me concerne - et je n'étais pas la seule. Même les gens qui ne faisaient pas le jeu n'étaient pas intéressés. Il y en a même une qui m'a demandé où se trouvait le vide grenier et quand je lui ai dit "venez voir nos livres", elle a secoué la tête et est partie. Bon, nous, on a bien discuté entre nous, le repas à midi était fourni et était bon, ça n'allait pas au niveau de ce jeu.
26 mai. Eh bien la "leçon" à la médiathèque n'était pas bonne. L'animateur n'a pas répondu à mes attentes et donc je ne sais toujours pas comment faire fonctionner FB. Pour lui FB est caduc et personne ne l'utilise. Il faut que je me mette sur Tiktok, WhatsUp et d'autres logiciels qu'on utilise sur les smartphones. Sauf que je n'ai pas de smartphone. Et même de faire des vidéos sur YouTube. Il était en fait très négatif concernant tout ce que je faisais ou voulais faire. Rien n'était ce qu'il fallait. Il avait son idée et il n'allait pas m'aider avec les miennes. Il aurait pu quand même me dire comment utiliser FB, même s'il pense que c'est caduc. J'aimerais bien savoir si c'est vrai, car j'ai l'impression que beaucoup de monde l'utilise - du moins autour de moi. Je n'ai pas apprécié.
22 mai. Eh bien, il m'est venu à l'esprit que ce serait une bonne idée de transformer mes textes en e-books, surtout pour les livres du début dont je n'ai plus d'exemplaires en stock ou bien on ne peut plus les avoir. J'ai téléchargé un logiciel pour le faire qui s'appelled Calibre et j'ai réussi à transformer en deux formats, un pour les kindle et l'autre pour un autre. J'ai envoyé les deux formats à ma soeur, qui a un kindle, mais elle ne peut pas les ouvrir. Eh bien, j'ai découvert aussi que je peux les lire sur mon portable, mais pas sur la tour qui n'a pas Calibre. Donc pour les lire il faut télécharger le logiciel. Ce n'est pas très bien, à mon avis. Ce n'est donc pas la réponse que je cherche. Bon, ce n'est rien de télécharger le logiciel, c'est gratuit. Mais bon....
Demain je vais à la médiathèque suivre un cours sur comment utiliser Facebook. Eh oui, je n'arrive à rien avec ça. Je ne le comprends pas du tout. Nulle que je suis ! Comme ça, je pourrais mettre mes livres et tout ça là-dessus. C'est censé être bien pour la publicité, me dit tout le monde. Je ne mettrai rien d'autre.
J'hésite sur la couverture de mon prochain livre. Laquelle est la meilleure, je me demande.
17 mai. Le livre est terminé et a été relu par Dolorès, une amie qui a été bibliothécaire. L'image sur la couverture ne sera pas celui d'origine. Le titre reste "Le cousin français", mais Dolorès m'a dit qu'il fallait plutôt mettre une image de Païolive. Ce que je fais, donc. Les gens du coin devraient le reconnaître, dit-elle, et cela suscitera de l'intérêt.
J'attends mes nouveaux ISBN afin de lancer l'impression. Donc, espérons que je l'aurai d'ici fin juin. Trop tard pour les 2 salons à venir, mais tant pis, c'est comme ça.
Maintenant il faut m'atteler à mon livre sur la seconde guerre mondiale.
2 mai. J'ai réfléchi à un titre. J'ai trouvé ceci, mais est-ce parlant ou attirant ? Un collègue m'a dit hier qu'il faut demander l'avis de quelques personnes. Donc je vais faire cela ! Quant au devis pour le recueil, cela va s'avérér trop onéreux de faire sortir deux livres, donc je privilégie celui-ci, le recueil peut être fait à un autre moment. Il faut que j'obtienne un ISBN pour tout ça. Et maintenant, il faut aussi me concentrer sur le roman tiré de l'histoire de mon père.
Oh oui, et hier, au salon de Villeneuve de Berg, j'ai rencontré quelqu'un qui voudrait que j'écrive son histoire. On va voir comment on peut faire cela. Une première expérience. Remarquez, je passe mon temps à essayer de persuader Heidi de raconter sa vie. Je suis sûre que les gens de St Paul se rueraient sur le livre, car vraiment, sa vie vaut la peine d'être connue. Elle dit que non, mais pour moi et pour les gens ordinaires autour d'elle, ce qu'elle a vécu sort carrément de l'ordinaire, dans un monde que nous autres ne connaissons pas du tout. Cela vaut la peine d'être raconté.
24 avril. Eh bien, j'ai fini le livre basé en 2060. Maintenant il faut le faire vérifier par quelqu'un. J'hésite entre au moins deux personnes.
J'ai aussi demandé un devis pour sortir quelques exemplaires du recueil uniquement en français, suite à des remarques de visiteurs lors de salons. Faire quelque chose en bilingue n'est peut-être pas une aussi bonne idée qu'on peut penser !
11 avril. J'avance bien avec le livre basé en 2060. Il me faut un titre quand même. J'ai eu quelques problèmes avec le déroulement. Faut dire que je me coince moi-même ! Ou bien mes personnages me coincent. Mais j'ai réussi à contourner les pièges, et j'ai même eu l'idée pour la fin. J'en avais une lors de la version écrite en 1980 mais j'ai voulu une autre et je n'étais pas sûr comment j'allais le faire. Et puis... ding ! l'idée s'est présentée.
Donc allons-y...
7 avril. J'ai encore réfléchi à ce blog et ce que je devrais y mettre, et j'ai fini par transférer certaines rubriques dans la section sur mes livres, surtout les rubriques concernante les livres terminés, mais non plubliés, car il n'y aurait pas tellement de changements les concernant. Je laisse donc le blog sur les idées que je peux avoir. J'ai aussi transféré la rubrique concernant les livres en cours, pourquoi pas ?
Si quelqu'un a des idées sur son organisation, faut me les passer.
2 avril. Eh bien, je me suis attelée à ce blog et j'ai effectivement créé un tas de sous-rubriques. On peut donc y trouver un tas d'informations sur ce que je fais au niveau écriture.
Après avoir fait tout cela, il faudrait peut-être que je retourne à mes livres destinés à la publication.
26 mars. Bon, je commence un blog pour parler du cheminements de mes livres, dire où j'en suis, expliquer un peu de quoi ils parlent - surtout ceux que j'écris en ce moment.
Mais avant cela, un peu de retour en arrière. Sur la page "Genèse de mes livres" jai parlé de ce que j'avais fait pendant l'été 2023, c'est-à-dire reprendre d'anciens textes écrits avec ma meilleure amie, Diane, afin de les revoir, les traduire en français et les mettre en forme en vue d'une éventuelle publication. mais, étant donné qu'il s'agit plutôt d'histoires de science fiction, j'hésite à faire l'investissement, car c'est difficile de les vendre. On n'aime pas la SF, me dit-on souvent. Pourtant les deux que j'ai sortis (Code Phénix et Le Survivant) ont plu à ceux qui les ont lus, une mersonne me disant même, "Magnifique". Merci beaucoup à cette pesonne.
En fait, si on regarde bien la première de toutes mes publications, "Petits meurtres au jardin" qui a gagné en 2007 le prix ValléeLivres du manuscrit régional, organisé par les Editions GabriAndre (qui n'existent plus), il y a un nuage de SF qui plane. Le titre n'est pas de moi, qui voulais jouer avec les mots "terre" et "taire", et cela fait fait que les lecteurs ont pensé qu'il s'agissait d'un polar. Pourtant ils ont adoré, cela a eu beaucoup de succès. En fait, il s'agit plutôt d'un mystère autour du personnage principal et son chat, Noël et Gingembre, et les morts qui paraissent dans le livre ont été occis des décennies auparavant remontant à la surface de la terre au moment où Noel arrive au village. J'ai tenté lors de la suite que l'on m'a réclamée car je n'ai pas révélé d'où venait Noël ni qui il était. L'éditeur a de nouveau changé mon titre en "Petits meurtres en forêt", m'enfonçant dans la catégorie "polar". Pourtant, dans le troisième tome c'est clair que Noël et son chat relèvent de la SF - une SF douce, il faut le dire, je ne voulais pas froisser mes lecteurs. Mais ceux-ci ont aimé les livres.
J'ai quand même fait une paire de polars ("Meurtres aux Vans", devenu "La Mort pour conseil", "Requiem pour St Paul" et "On achève bien les auteurs"), mais il y a tout de même un côté moquerie légère dans ces histoires, ne serait que par le nom des inspecteurs ou du personnage principal.
Ensuite, j'ai écrit des livres qui n'avaient rien à voir avec du polar : espionnage, roman historique, récit, etc. Parfois il y a une touche de SF comme dans mon "préhistorique d'anticipation / anticipation préhistorique" autour de l'Aven d'Orgnac. Je n'ai pas de catégorie, ce qui m'importe, c'est l'histoire à raconter, je me fous du genre.
Et oui, lorsque j'écrivais avec mon amie Diane, nous ne faisions que de la SF parce que cela nous intéressait de créer des mondes et des sociétés, d'explorer des thèmes, des sujets tabous à l'époque - qui sont devenus depuis des faits de société acceptées. Nous étions en avance sur notre temps, surtout dans les années 1960. Nous avons commencé sur la Terre, pour ensuite voyager carrément ailleurs. L'espace nous intéressait, depuis le vol de Gagarin. Nous avons donc fait voler nos personnages au-delà du système solaire. Et nos histoires sont devenues complexes.
Les deux que j'ai sorties remonte à ces temps de partage d'idées. Mais mon amie est décédée en 1994, et j'ai dû continuer toute seule - après un arrêt de quatre ans. J'ai continué à explorer des thèmes et des situations, pensant à elle.
Et puis est arrivé l'an 2007 et j'ai basculé dans le monde "ordinaire" - tout en conservant une touche, selon l'histoire, de cette SF que j'aime et qui permet une liberté de pensée et d'imagination qui me convient.
Je ne fais pas de la fantaisie, non, mes histoires ne sont pas peuplées de monstres, de robots, d'ET bizarroïdes, je considère que l'homme est déjà suffisamment monstrueux. Par contre, j'aime me demander "C'est quoi un être humain?" "Quand est-ce qu'on n'est plus un être humain?" Et je peux vous garantir qu'il y a ribambelle d'histoires à tirer de ces questions-là. Quand on regarde la diversité de l'humanité sur la terre - tout de même cantonnée dans le même schéma - et qu'on se rappelle que par le passé, certains peuples n'étaient pas considérés comme humain (!), comment ne pas se demander s'il n'y a pas d'autres façons d'être humain, d'autres capacités à avoir. Ne dit-on pas que nous n'utilisons que 10 % de notre cerveau ? Alors, les 90 % restants pourraient servir à quoi ? Vu la diversité d'aspects physiques sur la Terre, n'y a-t-il pas de la place pour d'autres éléments ? D'ailleurs, dans un de mes gribouillages en solitaire, j'ai même pensé à une raison bien solide pour toute cette diversité sur la Terre. Cela tient debout. Faudrait peut-être que je continue cette histoire-là...
Donc, "Code Phénix" est une histoire d'espionnage, et "Le Survivant" traite la question d'identité. Et je n'ai pas oublié l'amour, des amours contrariés. Ni le suspens. Le fait que tout cela se passe dans un milieu intersidéral est secondaire, presque. Ce sont tout de même des histoires à la taille humaine.
Et donc, pour revenir au présent, l'été dernier, je me suis amusée à mettre en forme un tas de romans. Ils sont finis, les couvertures sont faites, la quatre de couv aussi. Fin prêts pour publication. Et tout cela m'a fait un bien pas possible !
Et si quelqu'un veut des détails sur ces tapuscripts, qu'il me le dise ! Peut-être même, je créerai des pages spéciales à l'intérieur de ce blog pour chacun - c'est une idée.