Deux livres en cours en ce moment :
- La guerre cachée de Daniel - titre et couverture provisoires
- Le facteur humain
LA GUERRE DE DANIEL HARTMANN
Je ne sais pas trop pour le titre, comme on peut le voir des images de couverture. Un roman historique dont le thème est inspiré par l'histoire de mon père, qui nous a caché pendant presque toute sa vie ce qu'il a réellement fait pendant la deuxiume guerre mondiale ! L'étoffe d'un roman. Mais nécessitant beaucoup de recherches, que j'ai commencé à faire. Le problème, c'est que ce qu'il a fait est resté sous le sceau du secret, et donc on ne trouve pas beaucoup d'informations, ni de témoignages. J'ai réussi à trouvé des livres intéressants sur le déroulement de la guerre en Afrique du Nord, où a sévit mon père, donc pas de problème à ce niveau-là. L'autre problème concerne le montage. Je pourrais écrire sur mon père, mais il ne nous a rien raconté, donc je n'ai pas de détails, difficile de raconter sa vie alors. Par contre, on mettant son histoire dans la peau d'un personnage fictif, je peux imaginer ce que je veux dans le cadre de l'Histoire réelle. Et puis, vu que je publie ici, en Ardèche, en France, est-ce que l'histoire d'un Anglais intéresserait grand monde ? Puisqu'il est nécessaire qu'il parle allemand couramment (et je ne dis pas pourquoi !) je pourrais en faire un Alsacien, parti rejoindre les troupes de De Gaulle, les FFL - dont on ne parle pas souvent. Il fera le parcours de mon père, car les FFL ont côtoyé les Alliés et ont participé à certaines batailles avec eux. Le plus difficile maintenant est de construire son histoire à lui au sein de la grande Histoire.
Extrait 1 -
- De sacrés souvenirs, comenta Dominique.
Il prit les objets estampillés d'un swastika.
- Il a pris les trucs en allemand des morts qu'il a vus dans son travai d'ambulancier ? Comme souvenirs?
- Je ne pense pas qu'il embarqué des morts allemands, dit Daniel. Il a dû les trouver.
- Oui, mais prendre des papiers d'identité ? Non, mais attendez un peu ! C'est ui sur la photo ! Il brandit le papier. Ses frères et soeurs se le passèrent puis se regardèrent.
- Qu'est-ce qu'il faisait avec des papiers d'identité en allemand ? C'est marqué qu'il eest né à Hambourg, dit Jacqueline.
Françoise était en train de regarder des photos.
- Vous savez, il n'y a pas la moindre photo d'une ambulance. Dans aucune enveloppe. Dans cette enveloppe, par exemple, il y a plein d'avions, j'ai même trouvé une photo de lui avec un groupe à côté d'un avion.
- Et alors ?
( Eh bien, il est habillé en aviateur. Et on voit la croix de Lorraine sur l'avion. Sur un avion britannique, je signale.
- Quoi ?
Ils scrutèrent tous la photo. Effectivement is reconnurent leur père.
- Et ensuite, poursuivit Françoise, il y a ces photos dans cette enveloppe-ci où on ne voit que des jeeps au milieu du désert. C'est bienn Papa là, n'est-ce pas ? ....... qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce qu'il nous a raconté alors ? Il ne conduisait pas des ambulances ?
- Et qui plus est, que faisait-il avec tous ces trucs alemands ?
- Tu penses qu'il était en réalité un espion allemande ? demanda Yves. Le fait qu'il n'a jamais rien raconté pourrait signifiait ça.
Extrait 2 -
On n'arrêtait pas de me dire que je préparais mes atterrissages troop tôt. Ah bon ? Mais après quelques vols, c'était clair. On m'a teté les yueux. On m'a dit que ne ne pouais plus être pilote, j'avais un défaut de vision. Je porte déjà des lunettes pour la myopie. Et là on me trouvait de l'astigmatisme en plus ! On m'interdisait de voler. On ne pouvait pas courir le risque.
Tu parles d'une douche froid !
- Mais je peux faire autre chose, je peux voler sans être pilote, non? Etre membre de l'équipage.
- Vous n'avez pas la formation nécessaire pour les autres tâches, m'a-t-on dit. Nous somes désolés.
Moi aussi, vraiment désolé. je leur ai dit que je pourrais suivre la formtion nécessaire, mais ils ont répondu que cela prendrait trop de temps et q'ils avaient besoin maintenant de gens qualifiés.
Mais que faire de moi ? Je n'avais aucjnenotion de mécanique et c'est bine commage car onn a sacrément besoin de gens pur réparer les avions. J'ai tenté ma chance.
- Je veux bien apprendre la mécanique. Je peux l'apprendre sur le tas, non ? On n'a pas besoin de me demander de faire des choses compliquées, surtout au début, je peux laisser ça aux experts, mais ceux-ci ont besoin de laquais, non ?
Je voyais bien qu'ils réfléchissaient. Ils m'ont congédié et je suis retourné à ma tente dépité. Je voulais me battre.
- Ecoute, ils vont trouver une solution, m'a dit Marcel Thomas, un jeune pilote originaire du centre de la France. Tu sais, je sors la peur au ventre quand même. Il y en a tant qui ne reviennent pas parmi les Anglais. Nous, on est encore un peu en retrait, mais eux, eh bien, ils sont en première ligne. Moi, je n'ai pas dit à ma famille que j'étais pilote. J'ai dit que j'étais guetteur. Eux ont pris ça pour quelqu'u au sol.
....
Du coup je n'ai pas particpé aux vols jour après jour, j'ai regardé les avions partir et revenir, j'ai appris à les réparer, j'ai appris à supporter la perte de camarades connus et inconnus. je dois dire qu'être pilote n'est pas une sinécure. C'est vrai ce qu'a dit Marcel. Beuaocup ne reviennent pa de leurs missions. Et un jour Marcel lui-même n'est pas revenu.
Mais je me sentais frustré tout de même. Je voulais vraiment me battre. Fair quelque chose de plus concret.
LE FACTEUR HUMAIN
Cette histoire tourne autour de la rencontre entre deux formes de l'humanité et le résultat de cette rencontre. Je voulais explorer cette notion d'humanité et ce qui fait de nous ce qu'on appelle des êtres humain par rapport à d'autres êtres. Quand n'est-on pas un être humain. Je ne parle pas ici d'actes commis qui font dire que "ce n'est pas humain". Je parle de l'essence de l'être. Après tout, ne dit-on pas que nous n'utilisons que 10 % de notre cerveau ? Dans ce cas, les 80 % restants servent à quoi, ou pourraient servir à quoi ? Puis, du côté physique, déjà, dans notre civilisation nous parlons des trans, de personnes naissant avec des aspects des deux sexes, nous parlons aussi de porter en nous une partie non physique de l'autre sexe. Que se passe-t-il si cette notion de sexe n'existe pas chez un peuple ? Et si un peuple est les deux ? Cette idée est déjà abordée dans le roman écrit par Diane, "Che'aya". J'ai voulu le pousser plus loin. Que se passe-t-il pour un hybride ? Comment est-ce, cet hybride ? Est-ce possible. Là, dans cette histoire, j'ai aussi fait une distinction entre races et espèces. On parle de races sur la Terre, mais en réalité il n'y a qu'une, la race humaine. Et même on parle de l'espèce humaine. Nous pouvons avoir des enfants avec n'importe quelle personne sur la Terre, qu'importe sa nationalité et ses antécédents. Serait-il possible avec une autre race ? Cela se passerait-il autrement avec une autre espèce ? J'ai donc créé dans mon histoire une définition "définitive" qui fait que normalement les deux protagonistes principaux ne peuvent pas se reproduire ensemble. Mais dans la fiction, l'impossible n'est pas toujours impossible... J'ai cherché longuement une raison pour que cette impossibilité devienne possibilité. Je l'ai trouvée, elle n'est peut-être pas inédite, mais elle sert mon histoire. Ce que je vais en faire de tout cela à la fin, c'est une autre histoire...
Extract 1 -
On l'affectait à un cargo, le Janus, sous les ordres du Capitaine Derek Caplin, avec pour coéquipier passerelle, Danèle Cidron, officier en communications, lieutenant comme lui-même. Il ne les connaissait pas encore. Il avait entendu parler du Capitaine, qui commandait des cargos depuis de longues années. Il avait été partout, disait-on. Il n'y avait pas un système qu'il ne connaissait pas.
Tant mieux, pensa David, car le système de Pégasis V se trouvait aux confins même de la Galaxie, et ces systèmes-là faisaient peur. On craignait toujours de tomber sur des Iquouarais. Ou devrait-on plutôt dire, on craignait que des Iquouarais nous tombent dessus.
Les peuples belliqueux de Terra, qui, jusqu'à leur arrivée sur la scène intersidérale il y a maintenant plusieurs centaines d'années, s'étaient toujours considérés comme étant les seuls dans l'univers, s’étaient trouvés à ce moment-là en présence d'autres mondes peuplés, d'autres races d'humanité, d'autres peuples possédant des technologies plus ou moins avancées, et, malheureusement, d'autres conflits. Ils se trouvèrent ainsi projetés en plein milieu d'un conflit intergalactique qui durait déjà depuis des siècles, dominé par les Iquouarais, un peuple bien plus belliqueux qu'eux, et venant d'une autre Galaxie. Les Iquouarais s'acharnaient contre quelques systèmes dont ils connaissaient l'existence, écrasant tout et tout le monde, progressant de planète en planète, comme un rouleau compresseur impossible d'arrêter.
Extrait 2 -
Marianne s'en inquiétait. Elle se disait qu'elle aurait dû être heureuse de l'attention qu'il lui prodiguait, de l'amour qu'il déversait sur elle, mais l'intensité était trop forte. Elle l'étouffait même. Il y avait comme une pointe de désespoir. Autant leurs étreintes fréquentes étaient merveilleuses et remplies d'une passion sans fin, autant la vie de tous les jours était source d'inquiétudes et de malentendus. Elle refusait de l'accompagner quand il était convoqué. Elle avait après tout sa propre vie à mener, son travail ne pouvait pas attendre le bon vouloir de son mari.
David était resté prostré toute une journée lorsqu'elle avait finalement réussi à lui faire comprendre qu'elle ne pouvait pas toujours être avec lui.
Non, il n'était plus le David d'avant. Elle avait hâte qu'il retrouve toute sa mémoire, et qu'ils puissent reprendre le cours d'une vie normale.
− Bon, reprenons du début, Lieutenant, dit le Colonel qui s'occupait de lui, se renversant dans son siège molletonné. Vous étiez tous descendus dans le dôme des archéologues. Les Krylithiens étaient avec vous. D'ailleurs, on aimerait bien que vous nous disiez un peu plus sur ceux-là.
− Je ne m'en souviens pas, fit David.
Elle était belle.
Le souvenir jaillit tout à coup.
Elle ?
Il voyait Lli'ieam devant lui, telle qu'il l'avait vu la dernière fois.
Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi…. Je… Mais non, je ne l'ai pas vu, je l'ai… nous… il m'a…
Mais son esprit se vidait. Les larmes revenaient. C'était chaque fois pareil. Elles jaillirent. Le Colonel poussa un soupir et leva les yeux vers le psychologue qui suivait la conversation dans la pièce de l'autre côté de la vitre derrière David. Il fallait attendre. Le Colonel prit quelques feuilles et les lut. En faisant parler David il espérait en tirer plus que ce qu'il y avait d'écrit sur les feuilles. Car en parlant, d'autres souvenirs revenaient. Les psychiatres suggéraient qu'on le laisse tranquillement mener sa vie chez lui, maintenant qu'il n'était plus hospitalisé, et s'il se souvenait, il viendrait à eux. S'il avait été seul, il aurait peut-être cédé aux demandes des médecins. Mais il avait des comptes à rendre à ses supérieurs, qui subissaient la pression des instances interplanétaires. Il y avait urgence, disaient-ils. Alors, le Colonel continuait à mener ces séances d'interrogation, dans l'espoir qu'un jour, la mémoire du configurateur s'éclaircirait.